Un des plus grands défis de l'administration municipale est d'arrimer, dans l'harmonie, le développement du transport au développement de la ville.
D'abord, il faut s'assurer que les nouveaux projets résidentiels, places d'affaires, centres d'attraction culturels ou de loisirs, projets de revitalisation, soient planifiés et conçus comme des environnements propices à une mobilité plus efficace, où se côtoieront une multitude d’options (marche, vélo, transport collectif, voiture, etc.).
Voilà pour les nouveaux développements. Mais on peut aussi optimiser la mobilité pour les secteurs possédant déjà des infrastructures de transport collectif en appliquant le principe du «transit oriented development».
Ce principe vise à densifier et développer les secteurs bordant les stations de transport collectif (train, métro, SRB) afin de maximiser leur utilisation.
Cette stratégie de développement, endossée par l’ensemble des villes de la grande région montréalaise dans le Plan métropolitain d’aménagement et de développement, permet d'accroître la performance et la rentabilité des infrastructures qui sont déjà en place.
Par exemple, plusieurs secteurs bordant les stations de métro peuvent être optimisés, en permettant la construction d'un étage supplémentaire, en utilisant les droits aériens au-dessus des stations de métro, en lançant des projets immobiliers sur les terrains vacants, etc.
Nous mettrons donc en place un programme d'incitation pour soutenir la revitalisation et la densification des espaces urbains qui se situent à proximité des stations de métro et des gares de train de banlieue sur le territoire de Montréal.
Les transports actifs sont bénéfiques d'un point de vue environnemental et de santé publique. De plus, dans le contexte où l'intermodalité doit primer, il est essentiel de mettre en place des infrastructures piétonnes et cyclables de qualité, sécuritaires et intégrées au réseau de transport de la ville.
Certains quartiers se prêtent mieux à ce type de mobilité: ils devront être priorisés (amélioration du réseau cyclable, élargissement des trottoirs, verdissement, utilisation de mobilier urbain de qualité, renforcement du réseau Bixi, etc.).
Les secteurs moins densément peuplés ne seront pas ignorés. Des équipements pour favoriser des déplacements locaux actifs y seront graduellement intégrés afin que ces secteurs deviennent plus facilement «rattachables» en transport actif aux quartiers plus centraux.
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