Histoire
L’arrondissement de Pierrefonds-Roxboro est composé du regroupement des anciennes villes de Pierrefonds et de Roxboro.
Historique de Pierrefonds
L’histoire de l’ancienne ville de Pierrefonds remonte à 1741 lorsque la paroisse de Sainte-Geneviève est fondée; elle est alors composée de ce que nous connaissions comme étant les villes de Pierrefonds, L’Île-Bizard, Sainte-Geneviève, Roxboro et Dollard-des-Ormeaux. En 1904, après déjà plusieurs scindements, la ville de Sainte-Geneviève est divisée en deux nouveaux villages : Sainte-Geneviève et Sainte-Geneviève de Pierrefonds. Le nom Pierrefonds apparaissant pour la première fois. Au cœur du litige ayant provoqué cette séparation se trouve le fameux notaire Joseph-Adolphe Chauret. Ce dernier se fait construire, en 1902, une demeure « seigneuriale » rappelant la commune de Pierrefonds dans le département de l’Oise en France. Il nomme d’ailleurs sa chaumière Château Pierrefonds, d’où vient, semblerait‑il, le nom de la future ville. Étrangement, en 1935, les deux villages redeviennent un seul et unique village Sainte-Geneviève. Le nom de Pierrefonds disparaît pour revoir le jour le 18 décembre 1958 puisque le reste du territoire de l’ancienne paroisse de Sainte-Geneviève devient la ville de Pierrefonds.
Historique de Roxboro
En 1914, la ville de Roxboro se détache de la municipalité de la paroisse de Sainte-Geneviève et est constituée en tant que municipalité individuelle. Après la constitution de la municipalité, John P. Mullarkey, un entrepreneur de New York, et la Canadian Northern Québec Railroad Company commencent à creuser un tunnel sous le mont Royal. La publicité vante la situation agréable des terrains offerts pour la construction résidentielle, mais le développement ne se fera pas avant la deuxième guerre mondiale.
Roxboro est un secteur résidentiel. On a complètement modernisé la gare du CN qui est un point central desservant Roxboro et les municipalités avoisinantes. L'activité économique y est réduite, car le territoire est à 95 p. 100 résidentiel et à 5 p. 100 commercial.
Les résidents profitent des magnifiques berges ornées d'arbres matures qui bordent la rivière des Prairies. Une petite île sur le territoire constitue, au printemps et à l'automne, une halte migratoire pour les oiseaux. (Source : l'Encyclopédie canadienne)
Source : Ville de Montréal